TRAVAILLER EN NOUVELLE-ZÉLANDE

Votre compte en banque commence à clignoter rouge ? L’ATM ne veut plus vous donner des dollars et vous ne mangez plus que des noodles ? C’est peut-être le temps de travailler ! 

Pour travailler en Nouvelle-Zélande il faut : 

  • Posséder un visa Travail ou le PVT (Retrouvez tout le PVT décortiqué ici)
  • Avoir son numéro IRD
  • Avoir ouvert un compte bancaire néo-zélandais
  • Avoir un bon niveau d’anglais (en fonction du domaine) 

LE SALAIRE BRUT

Le salaire brut minimum est de 17,70$NZ depuis le 1er avril 2019.

Généralement, les salaires sont versés toutes les semaines. Dans le “Fruit Picking” (la cueillette) par exemple, vous pouvez aussi être payés au rendement. Mais votre salaire ne doit pas être inférieur à ce salaire minimum. 

Le salaire est versé chaque semaine. Si vous arrêtez de travailler le 4 du mois et que vous reprenez la route, vous n’avez pas besoin d’attendre 3 semaines pour toucher votre dû mais quelques jours. Pratique !

LES CONDITIONS POUR TRAVAILLER

Les congés payés

En Nouvelle-Zélande, il y a 4 semaines de congés payés par an. 

Les job de backpackers étants le plus souvent des emplois saisonniers, ces congés seront inclus dans votre salaire en tant que Casual Holiday Pay. Cette “prime » de congés doit correspondre à environ 8 % du salaire brut.

Les taux d’impositions

En Nouvelle-Zélande, l’année fiscale débute le 1er avril et se termine le 31 mars. 

Les taux d’imposition fonctionnent comme en France, par tranche : 

  • si vous gagnez moins de 14 000 $ NZ sur l’année, vous êtes imposables à hauteur de 10,5 % ;
  • entre 14 001 et 48 000 $NZ vous êtes imposables à 17,5 % ;
  • entre 48 001 et 70 000 $NZ à 30 % ;
  • au-delà de 70 001 $NZ (il faut en ramasser des kiwis !) à 33 %.

Les impots et l’ird number

Les impôts sont directement prélevés à la source, grâce à la Tax Code Declaration que remplit votre employeur avec votre IRD number, et qu’il s’occupe d’envoyer aux impôts (IRD Center). Si vous travaillez sans le “IRD Number”, vous serez taxé au plus haut échelon, soit 45%. De plus, vous ne pourrez pas bénéficier des “TaxBack” (la récupération d’une partie des taxes payées lorsque vous quittez le pays). 

Les TaxBack (ou tax refound)

À la fin de votre PVT, que vous soyez resté un an ou quelques mois, vous pouvez demander le remboursement d’une partie de vos impôts prélevés sur vos salaires. Ce remboursement à lieu automatiquement en fin d’année fiscale, début avril. Si vous ne souhaitez pas attendre cette période, vous pouvez en faire la demander à tout moment sur le site internet du gouvernement ou directement en agence (IRD Center). N’oubliez pas de vous munir de votre “IRD Number”.

Grâce aux Taxback, nous avons reçu environ 350$/personne pour 8 semaines travaillées. Cette somme correspond aux droits sociaux et aux investissements publics que vous n’utilisez en tant que PVTiste (retraite, routes, crêches…) et que l’état vous rend gracieusement.

Grâce à votre PVT, vous pouvez postuler pour n’importe quel type d’emploi. Si vous êtes qualifié dans un domaine et que votre profil intéresse une entreprise, celle-ci n’aura pas à vous demander un Visa Travail, le PVT étant suffisant.

Les jobs saisonniers ne sont pas les plus intéressants, mais ils sont les plus accessibles. Les employeurs savent que nous sommes nomades, et proposent des contrats sans durée fixe, pour généralement une semaine minimum. Pour la restauration, il sera plus dur de trouver des jobs pour une durée inférieure à 6 semaines, les PVTistes devant souvent être formés et étant en concurrence avec les étudiants locaux, plus disponibles.

Le Full Time : Le temps plein, 40H/semaine.

Le Part Time : Le temps partiel, environ 20H/semaine. 

Temporary ou contract job : L’équivalent de l’intérim, fonctionne par mission.

Casual job : ce sont des emplois où vous êtes contacté en fonction des besoins. (La restauration par exemple). 

Les Night-Shift : Les horaires de nuit. Elles portent un nom bien distinct des horaires de jour, mais sont bien au même tarif que les heures de jour. 

LES TYPES D’EMPLOIS

LES différents jobs

Certains mois de l’année sont plus propices à trouver du travail en Nouvelle-Zélande. En hiver vous aurez beaucoup de mal à trouver un poste dans la restauration pour une courte durée. Si vous souhaitez passer deux mois d’hiver au chaud pour mettre de l’argent de côté, nous vous conseillons de vous y prendre en avance, dès la fin de l’été, car vous ne saurez pas le seul et les places seront limitée. Globalement vous pouvez trouver un job à n’importe quelle période de l’année. Tout dépend de votre lieu, de la période, et de votre bonne étoile ! 

La Restauration

Pendant la haute saison, vous trouverez beaucoup d’offres dans les hôtels, bars, cafés et restaurants. Les Français sont bien appréciés par les patrons pour le “french accent” et pour être efficaces. Un bon niveau d’anglais sera indispensable et contrôlé lors d’un entretien d’embauche.

L’Agriculture

C’est le best seller des jobs saisonniers en Nouvelle Zélande. Les travailleurs viennent du monde entier pour bosser dans l’agriculture néo-zélandaise. Vous rencontrerez donc beaucoup d’asiatiques et de sud américains à vos côtés, et bien évidemment un sacré paquet de français ! Les trois principaux jobs de ce secteur sont :

– Le Thinning : enlever les fruits les moins prometteurs des arbres pour permettre une meilleure évolution des autres fruits avant la récolte.

– Le Pruning : élaguer les arbres fruitiers et les vignes pendant l’hiver pour préparer la prochaine saison.

Ces deux premiers jobs ne sont pas les plus convoités, car ils ont lieux avant ou après la saison estival. Les conditions météos sont donc moins agréables pour travailler en extérieur.

– Le Picking : la cueillette. Quelque soit le fruit, le légume ou le condiment, le job est le même et souvent convoité. Beaucoup de patrons promettent des salaires au rendement, donc élevé si vous vous envoyez, mais sachez qu’en Nouvelle-Zélande l’agriculture est l’une des plus rentables du monde, où chaque coût est optimisé. Autant vous dire qu’il faudra aller la chercher votre paye ! 

Les avantages sont d’être en plein air, de marcher (beaucoup !), de pouvoir avoir une paye un peu supérieure les jours de gros rendement. Les inconvénients sont la posture (tout dépend du fruit que vous ramassez), la météo (quand il fait très chaud ou qu’il pleut), de ne pas avoir de boulot les jours de mauvais temps (fortes averses et orage seulement). Si vous souhaitez travailler 3 semaines en picking, il est fort possible que vous perdiez 2-3 jours de boulot les jours de mauvais temps. 

– Le Packing se fait en même temps que le picking, il s’agit de conditionner les produits fraîchement récoltés. C’est un travail à la chaîne dans une usine. 

Les avantages sont d’être au sec, d’avoir tous les jours du boulot malgré les conditions climatiques (sauf intempérie prolongée, ce qui est rare), d’avoir une posture droite (moins mauvaise pour le corps que le picking) et d’avoir un salaire fixe. Les inconvénients sont le bruit (machines très bruyantes), l’absence de bonus (si vous êtes physique et motivé, vous pourrez avoir une meilleure paye dans le picking au rendement) et la répétition de la même tâche pendant 8h. 

Le Bâtiment

Pas mal de backpackers optent pour travailler dans le bâtiment. Il y a beaucoup d’offres dans le secteur, surtout en passant par une agence d’intérim. Dans la région de Christchurch, beaucoup d’offres circulent pour la rénovation des bâtiments suite au tremblement de terre de 2011. C’est surtout en ville que vous trouverez ce genre de boulot, Auckland et Wellington étant deux grands bassins d’emplois dans le domaine.

Contrairement aux idées reçues, certaines entreprises du bâtiment cherchent à embaucher des femmes pour des tâches moins physiques.

Le bâtiment a pour avantages les salaires, qui sont souvents plus intéressants qu’ailleurs, et le niveau d’anglais, qui n’a pas besoin d’être très évolué pour être embauché. Le métier est réputé pour avoir un rythme tranquille (en Nouvelle-Zélande bien sûr !) et de pouvoir se faire pas mal de copains.

Les dairy farm

Les fermes laitières embauchent beaucoup de saisonniers également. La Nouvelle-Zélande est le premier producteur de lait du monde, et le moins cher. Pour savoir pourquoi, rien de mieux qu’une expérience en Dairy Farm. Vous y découvrirez des élevages intensifs de troupeaux de vaches parqués dans des enclos, l’utilisation abondante de produits chimiques et phytosanitaires bleus permettant une pousse expresse de l’herbe, et un management de multinationale. Oubliez la ferme de papi qui promène ses trente vaches de champs en champs avec son chien. Bienvenue dans l’envers du décor du lait néo-zélandais, et de ce qui est un modèle pour l’ensemble de l’agriculture mondiale. 

Le salaire sera minimum, le lieu de votre job isolé de tout et les incommodations liées au bruit et à l’odeur bien présentes. Si vous avez l’occasion de travailler dans une petite ferme comme il y en a peu en Nouvelle-Zélande, nous vous conseillons de sauter sur l’occasion.

En station de ski

La saison de ski en Nouvelle-Zélande commence en juin et se termine en octobre. Plusieurs villes servent de “Camps Base” aux stations de skis. Queenstown, sur l’île du sud, est la plus réputée et la plus haute de gamme pour les activités sportives et de sensations fortes. Nichée au coeur des Alpes néo-zélandaises, Queenstown est entourée des meilleures stations du pays. Si vous voulez travailler pendant l’hiver, les stations de ski sont donc un très bon filon, qui permet une bonne paye, beaucoup de rencontres, une vie nocturne, et l’accès à beaucoup d’activités. L’inconvénient est que si vous souhaitez profiter à fond de votre hiver à Queenstown, vous aurez du mal à mettre de l’argent de côté. À vous de voir ce que vous voulez !

Essayez de vous y prendre tôt car les stations et les jobs à queenstown sont très convoités. Envoyez des mails dès le début d’année pour être sur d’avoir un job ! Pour les plus grosses stations comme Coronet Peak, The remarkables et Mt Hutt, vous pouvez directement postuler sur NzSki.

Sur l’Île du Nord, vous pourrez également trouver un job dans la station de ski de Whakapapa, avec vue sur le Tongariro enneigé, la classe ! National Park est la ville la plus proche de la station.

Être Au Pair

C’est un job assez recherché en Nouvelle-Zélande. Vous serez très certainement nourri et logé avec une petite rémunération en plus. Ce job est parfait pour bien débuter son aventure dans le pays. Il vous permet de progresser en anglais, de tisser des liens avec une famille locale, de prendre le temps de trouver un van si vous en cherchez un, et d’avoir un pied-à-terre dans le pays. Les Néo-zélandais sont réputés pour être extrêmement gentils et serviables. Nous en avons fait plusieurs fois l’expérience, si vous avez un pépin, les kiwis seront là ! (Petit jeu de mots…) Si vous souhaitez partir dans un autre pays pendant votre PVT, il est malin d’avoir un contact local de confiance chez qui vous pourrez garer votre maison le temps de votre voyage. Lorsque nous sommes partis aux Samoa, notre van était déjà vendu, mais nous avons pu laisser nos gros backpacks chez une amie, partant avec le minimum nécessaire.

Pour entrer en relation avec des familles : https://www.letsgopair.fr

Woofing/HelpX

Un concept parfait pour les nomades : travailler en échange du gîte et du couvert.  Plusieurs plateformes sont fiables : 

– Wwoof est axés sur les fermes et jardins biologiques chez des agriculteurs ou des particuliers. L’inscription coûte 25€/personne/an et 30€ pour deux. Plus de 60 pays y sont présents partout dans le monde. 

Site web : https://wwoof.fr

– Helpx aurait bien besoin que son site internet soit rajeuni, il n’est pas très accueillant. Celle-ci propose un grand nombre d’hôtes. C’est aussi le moins cher des trois puisque l’inscription coûte 20€ pour une, deux ou trois personnes et pour deux ans ! On l’a testé, le choix d’hôtes est très large, notre expérience était au top. 

Site web : https://www.helpx.net

– Workaway est la plus chère avec une inscription à 39€/personne/an et pour les couples ou les amis qui voyagent ensemble : 49€.  Le temps de travail tourne plus autour de 5 heures par jour et 5 jours par semaine. En Irlande, nous nous sommes inscrit sur Workaway où nous avons rencontré 3 hôtes. Cette expérience nous a un peu déçus car les hôtes ont profité de ce système, en nous considérant plus comme des employés que des invités. Site web : https://www.workaway.info 

Ces infos sont issues de notre expérience personnelle et de ce qu’on nous a raconté, chaque expérience étant forcément unique.

Par internet  :

Sur les groupes Facebook 

Beaucoup d’annonces sont postées sur les groupes Facebook. Si vous ne trouvez pas votre bonheur dans les annonces, n’hésitez pas à écrire que vous êtes à la recherche d’un boulot dans telle ville, le bouche-à-oreille est efficace !

Quelques groupes : 

En faisant du porte-à-porte

C’est comme ça que nous avons décroché notre travail au restaurant “The Wade Tavern”. Nous cherchions à travailler plusieurs semaines au mois de juillet dans un restaurant, pendant que nous vendions notre van. Nous avons fait des dizaines de restaurants, bars et cafés, jusqu’à tomber sur celui-ci, qui nous a embauché tous les deux. Une aubaine !

    Comment trouver un job ?

    TRAVAILLER PLUS pour RESTER PLUS

    Vous pourrez prolonger votre PVT si vous travaillez dans les secteurs de l’horticulture ou de la viticulture. Vous devrez avoir travaillé 3 mois minimum. Grâce à cette extension, vous pourrez rester 3 mois de plus en Nouvelle-Zélande c’est ce que l’on appelle le “Working Holiday Extension Work Visa”

    Pour avoir l’extention, vous devez : 

    • Être en Nouvelle-Zélande
    • Être titulaire du Working Holiday Visa 
    • Avoir effectué au moins 3 mois de travail saisonnier  dans les secteurs de l’horticulture ou de la viticulture. 
    • Avoir un billet de retour ou les fonds nécessaires pour l’acheter. 
    • Ne jamais avoir demandé cette extension de visa 

    Vous devrez remplir le formulaire 1153 sur le site du gouvernement néo-zélandais et l’envoyer à l’immigration de Wellington. L’extention a quand même un coût. Vous devrez payer 165$NZ ainsi que les frais de la poste. Vous trouverez toutes les informations sur internet ou sur le site du gouvernement ! 

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